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La cartographie technique : prenez du recul sur votre Système d’Information !

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Comprendre où sont hébergées vos applications, comment elles communiquent ou quel est leur niveau de redondance est primordial pour piloter efficacement la performance et la sécurité de l’entreprise. C’est grâce à cartographie technique que vous pouvez obtenir cette vision d’ensemble.

À noter que cet article fait partie d’une série de 4 articles, dans lesquels nous abordons les quatre grands types de cartographies : la cartographie des processus, la cartographie fonctionnelle, la cartographie applicative et la cartographie technique.

Les étapes de la cartographie de l’organisation

Pour obtenir une visibilité d’ensemble de votre système d’information, vous pouvez travailler sur 4 grands axes :

  1. Cartographie des processus : pour comprendre le déroulement concret des opérations métiers.
  2. Cartographie fonctionnelle : pour délimiter rôles et responsabilités.
  3. Cartographie applicative : pour inventorier et représenter l’ensemble des logiciels.
  4. Cartographie technique : pour décrire l’infrastructure sous-jacente (matériels, réseaux, virtualisation, cloud…).

Qu’est-ce que la cartographie technique ?

La cartographie technique est en quelque sorte un inventaire structuré de tous les éléments matériels et logiciels bas niveau qui constituent l’infrastructure d’une entreprise. Elle inclut généralement :

  • Les serveurs (physiques ou virtuels) et leur localisation (datacenter interne, cloud…).
  • Les réseaux : topology LAN, WAN, VPN, adresses IP, pare-feu…
  • Les bases de données : SGBD utilisés, versions, schémas, liens avec les applications.
  • Les systèmes d’exploitation : versions, patchs, gestion des correctifs.
  • Les dispositifs de stockage : SAN/NAS, volumes alloués, réplication…
  • La virtualisation ou les conteneurs : hyperviseurs, Docker, Kubernetes, etc.

Elle permet de voir clairement comment l’ensemble s’imbrique et d’être en mesure d’évaluer la robustesse, la sécurité et la performance du SI.

En complément des autres cartographies, la cartographie technique offre le socle physique et « logique » sur lequel reposent applications, flux et données.

Les principes de fonctionnement d’une cartographie technique

Pour fonctionner efficacement, la cartographie des processus s’appuie sur plusieurs principes clés :

  1. Recensement du hardware et du software bas niveau : On identifie chaque serveur (ou VM), ses caractéristiques (CPU, RAM, OS…), son emplacement et sa criticité.
  2. Documentation des réseaux et des interconnexions : On décrit la structure du réseau, les VLAN, les règles de firewall, les routes entre sites…
  3. Analyse des dépendances techniques (L’application X tourne sur le serveur Y, qui s’appuie sur la base de données Z, hébergée sur un autre cluster…).
  4. Visualisation et supervision : On produit un schéma global, ainsi que des représentations spécifiques (réseau vs. stockage), et on couple si possible la cartographie à un outil de monitoring pour un suivi en temps réel.

Cas d’usages de la cartographie technique

Plus globalement, la cartographie des processus peut répondre à différents « grands besoins »…

  • Garantir la continuité d’activité : en connaissant précisément où sont vos ressources critiques, vous pouvez mieux préparer un plan de reprise d’activité (PRA) ou un plan de continuité (PCA).
  • Optimiser les coûts d’infrastructure (TCO) : repérer les serveurs sous-exploités, supprimer des ressources inutilisées…
  • Sécuriser le SI : identifier les éventuels points de vulnérabilité (serveurs non patchés, dépendances obsolètes, configurations réseau hasardeuses, etc.).
  • Faciliter la migration vers le cloud : la cartographie technique permet de voir plus facilement ce qui peut être externalisé, virtualisé ou modernisé.

Les bénéfices de la cartographie technique… et les limites à anticiper

Bénéfices de la cartographie technique

  • Maîtrise de l’infrastructure : on sait où se trouvent les ressources, à quoi elles servent et comment elles se connectent.
  • Réduction du temps de diagnostic : en cas d’incident, on visualise plus rapidement d’où vient le problème.
  • Anticipation de l’évolution : planifier une montée en charge, un renouvellement de matériel ou un passage au cloud devient plus simple.

Limites de la cartographie technique

  • Maintien à jour : l’environnement technique évolue souvent (nouvelles VMs, modifications réseau…), la cartographie doit donc être régulièrement actualisée.
  • Multiplicité des technologies : virtualisation, conteneurs, cloud hybrides… la complexité technique peut compliquer la tâche de recensement.
  • Risque de surdocumentation : il faut trouver le juste niveau de détail, pour ne pas se retrouver avec des schémas illisibles ou trop nombreux.

Comment mettre en place une cartographie technique, étape par étape ?

Vous envisagez de réaliser une cartographie technique de votre organisation ? Voici quelques étapes et conseils pratiques qu’il nous semble important de respecter pour réussir votre démarche :

  1. Définissez le champ de la cartographie : Toute l’infrastructure est concernée ou seulement une partie critique ? Intègre-t-on les postes de travail, les équipements mobiles ?
  2. Collecte automatisée vs. manuelle : Certains outils peuvent scanner le réseau, détecter les équipements et générer un inventaire automatique. Pour des environnements complexes (cloud, conteneurs…), il peut être nécessaire de combiner plusieurs méthodes.
  3. Structurez l’information en renseignant pour chaque ressource : nom, IP, OS, dépendances, criticité, propriétaire, et séparez éventuellement les environnements (production, test, dev).
  4. Produisez des schémas : Un diagramme réseau, un diagramme de stockage, un diagramme des serveurs et un diagramme de virtualisation, si besoin. Attention à la lisibilité : hiérarchiser les informations.
  5. Faites valider puis diffusez : L’équipe IT, la DSI et les équipes de production doivent valider que la cartographie correspond à la réalité avant publication. Pensez également à définir un processus de mise à jour (qui modifie quoi, à quelle fréquence).

Le positionnement de Blueway autour de la cartographie technique

Notre plateforme Phoenix peut contribuer à la visibilité des flux et à la gouvernance de la donnée, en complément d’une démarche de cartographie d’infrastructure :

  • ESB (Enterprise Service Bus) : en orchestrant les échanges entre applications, l’ESB met en évidence où transitent les données, ce qui permet de repérer certains éléments d’infrastructure critique (passerelles, serveurs…).
  • Connecteurs : Phoenix propose divers connecteurs qui se branchent sur de multiples environnements (sur site, cloud, hybrides). Cela renseigne indirectement sur les points de connexion entre les briques techniques.
  • Master Data Management : en identifiant les référentiels clés (clients, produits…), on peut savoir quelles bases de données ou quels serveurs techniques stockent ces informations stratégiques.
  • Orchestration et supervision : la plateforme centralise les logs et événements liés aux flux, facilitant le diagnostic en cas de dysfonctionnement d’une machine ou d’un réseau.

De cette manière, la plateforme Phoenix apporte une couche d’urbanisation qui aide à comprendre, sécuriser et maîtriser votre paysage technique.

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Alexis De Saint Jean
Alexis de Saint Jean
Directeur Innovation Fasciné par l’impact des nouvelles technologies sur nos organisations et sur notre environnement, Alexis est un mélange bien dosé de data, de cloud, de curiosité et de bonne humeur. Son expérience de près de 20 ans lui permet d’apporter une vision globale du marché et d’en évaluer les tendances clés. Au besoin, il peut aussi vous préparer quelques belles pizzas au feu de bois…
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