Afin de favoriser l’accès au logement pour tous, les bailleurs sociaux ont vocation à produire des logements à des prix maîtrisés dans les meilleures conditions de qualité possible. Mais ils doivent compter avec un partenariat complexe (Etat, collectivités, services sociaux, associations de locataires…), l’enjeu de modernisation du parc et l’évolution réglementaire (lois ALUR, NOTRe, LEC, Elan, lois de finance…). Il faut également mettre dans la balance un Système d’information vieillissant, très centré sur l’ERP, et des données éparpillées. De fait, l’élément central de leur activité est encore souvent le logement, avant d’être le locataire. C’est le dénominateur commun sur lequel leurs ERP sont construits, alors qu’il faudrait mettre systématiquement le client final au cœur des processus et des projets.
Tous ces défis doivent conduire à une refonte du modèle de fonctionnement des bailleurs sociaux, ce qui soulèvent des exigences d’efficacité opérationnelle très fortes, en particulier en termes de processus, nécessaires pour faciliter le parcours résidentiel, sécuriser les recettes et développer des offres de services. La transformation digitale a pour vocation de rééquilibrer ce triptyque bailleur/locataire/logement au profit des clients finaux, les locataires. Cela implique de repenser en profondeur l’organisation, la gouvernance des données et le développement des bouquets de services numériques centrés sur le locataire et les métiers.
Si le secteur du logement social voit sa transformation arriver avec un peu de décalage par rapport à d’autres secteurs, elle devient maintenant nécessaire. Et c’est la donnée, au travers de la digitalisation, qui est le véhicule pour porter ce changement !
La donnée patrimoniale représente un bon échantillon pour initier la transformation digitale des bailleurs sociaux. Elle recoupe aussi bien des données réglementaires, liées aux contrats et aux interventions, à la gestion technique du patrimoine, que stratégiques.
Dans la majorité des cas, le patrimoine existant n’a pas été listé avec la bonne granularité. Les informations doivent être liées entre elles à la fois hiérarchiquement et transversalement entre données réglementaires, contractuelles, et associées aux équipements. Cette base de données patrimoniale doit ainsi continuellement être enrichie, mise en qualité et valorisée au travers de processus.
Le processus d’automatisation du traitement et du contrôle des données liées aux diagnostics répond à un enjeu réglementaire et de performance. Le suivi décentralisé en agence des diagnostics (DPE, EIIE, EIIG, DAPP, RAAT…) entraîne sinon une difficulté à contrôler et à disposer d’une vision d’ensemble. Cela implique également une charge de travail sans valeur ajoutée pour manipuler et retraiter l’information.
Chez Blueway nous avons pris le parti de proposer une boîte à outils ouverte et évolutive dédiée au Secteur Public. Elle permet de créer et de s’adapter aux nouvelles réglementations et à vos besoins. Vous pourrez ainsi optimiser vos processus et déployer de nouveaux services (mise en place d’un portail de gestion de la relation locataires pour simplifier les démarches, digitalisation de la procédure de gestion des attributions de logements sociaux avec modélisation précise des règles légales…), interfacer et urbaniser votre SI (exposition de données via API et de services à destination de l’écosystème de partenaires comme les collectivités, les associations, intégration des portails locataires et agents avec le reste du Système d’Information…).
Avec Blueway, vous serez également en mesure de mettre en œuvre une gouvernance de données, avec un référentiel locataires pour accompagner au plus proche les locataires tout au long de leur vie, un référentiel agents pour faciliter le suivi des dossiers RH, ou encore un référentiel pour la supervision des bâtiments et des équipements afin d’offrir une visibilité complète aux agents et aux locataires !
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Je conseillerais d’allotir, avec des besoins bien définis et en prévenant les parties prenantes du séquencement. Sinon, les équipes s’essoufflent rapidement. Il y a également un juste équilibre à trouver entre l’identification des besoins en amont, et savoir ne pas « surcadrer ». En effet, quand on rentre dans la phase de spécification, on se heurte à la réalité et il faut alors savoir faire des compromis. Et pour finir, même si cela parait évident, la communication et la mise en place de rituels formels et informels permettent d’aller tous dans la même direction. Être un pilote isolé, c’est l’échec assuré !
Abandonner certains outils implique de trouver de nouvelles solutions technologiques, plus pérennes et flexibles. Il faut canaliser les projets liés aux nouveaux usages qui sont une combinaison entre dématérialisation de process, nouvelles applications, évolutions de l’existant, de l’organisation métier ou des interfaces au sein du SI. Tout cela en les intégrant dans un système en place qui dispose de ses propres contraintes !
